Un des critères les moins connus utilisés dans les standards de qualité d’image est appelé le “gain modulation”.
Le “gain modulation” possède une notoriété pas à la hauteur de ce qu’il apporte dans les standards, il se traduit en Français par “variation de gain” ou “variation de pente” ce qui en dit sur les avantages qu’il peut apporter en termes de qualité d’image.
La notion de gain modulation est utilisée dans Metamorfoze et ISO19264 mais pas dans FADGI.
Qu’est-ce que le gain modulation et pourquoi le vérifier ?
Un des critères fondamentaux des standards de qualité image est le contrôle de la réponse tonale. Si les niveaux de gris ne sont pas correctement respectés, les couleurs ne seront pas correctes et il y a risque de saturation dans les noirs ou les blancs et donc perte de données irrémédiable. Le contrôle de la réponse tonale consiste donc à vérifier sur une échelle de gris que les niveaux obtenus sont dans la plage de tolérance. Exemple ci-dessous où les points mesurés doivent rester dans la zone de tolérance (en vert) :
Mais il peut arriver que bien que tous les points soient dans la zone de tolérance, la pente de la courbe varie de façon trop importante comme montré ci-dessous :
L’effet dans l’image sera un contraste trop ou pas assez important entre deux niveaux proches. Ceci sera notamment visible sur les dégradés.
Comment mesurer le gain modulation ?
Il suffit de mesurer la pente entre deux patchs successifs.
Mais ceci impose que le niveau théorique de ces patchs soit connu précisément : si les patchs de la mire sont espacés de 5L* comme sur la mire UTT et mesurés avec une erreur de 0.2L*, ceci peut suffire pour atteindre la limite de pente de 1.08 définie dans Metamorfoze. C’est pour cela que le texte stipule qu’il vaut mieux mesurer le gain modulation entre deux patchs pairs ou impairs soit séparés de 10L*
Si vous désirez comprendre et appliquer les standards d’image de qualité, la gamme de scanners de livre i2S sont compatibles Metamorfoze, FADGI et ISO19264.